Le manoir des fantasmes by Gilles Milo-Vacéri

Le manoir des fantasmes by Gilles Milo-Vacéri

Auteur:Gilles Milo-Vacéri [Milo-Vacéri, Gilles]
La langue: fra
Format: epub
Éditeur: Harlequin HQN
Publié: 2016-03-03T23:00:00+00:00


De retour chez elle, Céline trouva le pain sur la table et fila directement préparer le petit déjeuner pour ses invités. La première à descendre fut Laurence.

Elle ne put s’empêcher de se montrer espiègle.

– Alors, la nuit a été bonne ?

– Excellente ! On ne t’a pas trop dérangée ? Michel était en forme, hier soir…

Céline lui sourit et remplit deux grands bols de café. Laurence portait un peignoir très court et l’on devinait aisément qu’elle n’avait rien dessous. Céline allait chercher le pain grillé qui venait de bondir du toaster, quand Laurence l’interpella.

– Oh ! Tu as plein de paille sur le haut des cuisses et… Heu… Enfin… tu as des taches, aussi.

Céline baissa les yeux. Effectivement, elle n’avait pas pensé à se laver les jambes, surtout l’arrière. Maintenant, comment pouvait-elle avoir des traces suspectes jusque dans ces endroits ? Mystère !

– Ah, zut ! Oui, je suis allée chez mon voisin fermier pour le lait, un copain d’enfance. Nous sommes très intimes. Je ne te fais pas de dessin… Tu me donnes un coup de main, s’il te plaît ?

De bonne grâce, et riant légèrement, Laurence se leva et prit quelques feuilles de sopalin. Céline songea que Pierre aurait pu la prévenir. Après tout, ce n’était pas si désagréable et cela lui donnait une occasion de provoquer la belle Laurence. Elle déboutonna son short et le laissa glisser sur les chevilles pour la deuxième fois de la matinée.

Laurence en resta interdite et poussa un véritable cri du cœur.

– Bon sang, tu as des fesses magnifiques, Céline ! Il n’a pas dû s’ennuyer, ton voisin !

Céline se pencha au-dessus de l’évier et offrit sa croupe, bien cambrée. Laurence commença par ôter les derniers brins de paille et nettoya les auréoles blanchâtres. Elle avait des gestes doux et en la regardant de côté, Céline la vit très concentrée. Cette fois, elles étaient seules, et personne ne pouvait les voir. C’était peut-être le moment de tenter une seconde fois sa chance. Elle déchira une feuille de sopalin, la passa sous l’eau, et la lui tendit.

– Tu veux bien me rafraîchir, s’il te plaît ?

– « Rafraîchir » ? Heu…

Céline lui jeta un coup d’œil complice.

– Oui, il m’a pénétrée de tous les côtés… Alors, si tu veux bien, pendant qu’on y est, ce serait très gentil…

Laurence saisit la feuille imbibée et, sans un mot, lui nettoya les fesses.

– J’espère que tu ne me trouves pas trop impudente ?

– Mais non… C’est juste… très troublant.

Céline fixait sa paillasse d’évier pour ne pas la perturber d’un regard trop appuyé.

– « Troublant », dans quel sens ?

– Comme hier soir… Ça me fait un effet bizarre de toucher une femme.

Le tampon glissait maintenant dans sa raie, s’attarda sur son anus, puis descendit plus bas. Le geste n’était presque qu’un effleurement. Céline ferma les yeux, excitée par la situation.

– Un effet bizarre, dis-tu ? Heu… Comme une envie de me toucher ?

Laurence passait en cet instant son sopalin très lentement sur sa fente.

– Hum… Oui… Un peu… Enfin, je ne sais pas…

– Eh bien, pose le sopalin et touche-moi, tu verras bien.



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